Dans un laboratoire, on trouve de nombreux équipements qui permettent de réaliser des analyses, des expériences et autres. Il y a aussi les outils offrant des sécurités, que ce soit pour le manipulateur ou son environnement. Parmi les plus incontournables, on distingue la sorbonne. Cet appareil assure la protection de son utilisateur durant son travail dans un laboratoire des vapeurs, des liquides dangereux, ainsi que les gaz et les matières en suspension. C’est quoi exactement une sorbonne et comment fonctionne-t-elle ?
En quoi consiste une Sorbonne de laboratoire ?
La sorbonne de laboratoire de laboratoire est une sorte d’arène ventilée en cuvette, qui aspire l’air à l’intérieur afin de le rejeter dans le milieu extérieur par la suite grâce à un ventilateur. C’est un véritable Poste de sécurité collective qui a pour objectif principal de protéger les opérateurs contre les risques d’aspiration des produits chimiques présentant des dangers.
Les sorbonnes sont particulièrement utilisées pour protéger les manipulateurs ou tous ceux qui travail dans le laboratoire contre les polluants particulaires ainsi que les polluants gazeux en vue d’éliminer les micro-organismes ainsi que les particules radioactives. Les sorbonnes peuvent encore protéger lors des fuites accidentelles du fait qu’il a le rôle d’extracteurs de polluants qui se dégage de manière massive. Il s’agit ainsi de dispositif de captage enveloppant qui est actuellement de plus en plus utilisé.
Fonctionnement de la sorbonne de laboratoire
La capacité de travail d’une sorbonne est bornée par un écran constitué d’une ou de plusieurs parois mobiles et transparentes, et des parois fixes. Lors de son fonctionnement normal durant les périodes de dégagement des polluants, la sorbonne nécessite une fermeture partielle ou partielle. Pour ce faire, il suffit de fermer l’écran. Une fermeture est dite partielle, la fermeture doit juste permettre l’opérateur d’introduire ses bras et de réaliser les mouvements indispensables à la manipulation. Bref, la fermeture doit juste être compatible aux possibilités du manipulateur.
Une fermeture maximale quant à elle proposé assez d’espace pour une entrée d’air afin de prévenir la diminution exagérée de la ventilation, mais aussi de la génération de courants d’air à l’intérieur excessif. Dans cette optique, il n’est plus possible de faire entrer les bras, sauf si l’écran est équipé d’un opercule mobile. Il est important de toujours vous assurer de positionner l’écran en fonction de la phase de travail afin d’amoindrir au maximum l’ouverture.
Les différents types de sorbonnes de laboratoire
On distingue deux types de sorbonne laboratoire : les sorbonnes à débit variable et les sorbonnes à air auxiliaire. Le principe du débit variable est simple, car elle s’effectue selon la surface de l’ouverture qui permet de limiter la vitesse frontale dès que l’ouverture diminue. Par ailleurs, il permet d’ajuster l’air chauffé éjecté pour atteindre la quantité minimum que la ventilation demande pour être efficace. Il faut noter que la diminution du débit aide à atteindre une réduction concomitante du bruit ainsi que des courants d’air résultants des bouches d’insufflation d’air dans les locaux.
Les sorbonnes à air auxiliaire par contre permettent d’alimenter de manière partielle la sorbonne avec l’air qui se trouve directement à l’extérieur. L’air subit ainsi une réception climatique moins chère par rapport à celui du local. Par rapport à la sorbonne à débit variable, l’unique problème qui se pose est la réduction outrancière du débit aspiré dans le local de travail quand la ventilation générale de l’habitation est exclusivement assurée par le fonctionnement des sorbonnes.
